Monthly nr 2

February 2005


Skycontrol Home

Military Aviation



Content of February 2005

 


L'Armée de l'Air française : Article : "P.O.lice du ciel"

Depuis les événements du 11 septembre 2001, de nombreux pays ont mis en place ou renforcé leur défense pour qu'un tel scénario ne se reproduise pas. Pour l'armée de l'air française, cette mission importante incombe au commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes. Découvrons ensemble les multiples facettes de ce commandement et son organisation.

Dans une lettre adressée à son ministre des Armées, le 26 novembre 1958, le général De Gaulle définit les consignes d'ouverture du feu dans l'espace aérien national en temps de paix :

" J'ai décidé que les forces de défense aérienne françaises ou sous commandement français peuvent faire usage de leurs armes, en temps de paix, dans l'espace aérien national, contre un avion n'obtempérant pas à des sommations réglementaires. Il s'agit là d'une directive de Gouvernement dont l'application incombe aux Chefs militaires intéressés. "


Centre de conduite des opérations aériennes, pilier central du CDAOA - (Sirpa air)

Affichée sur les murs des bureaux du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), sur la base aérienne 921 de Taverny, la missive du général de Gaulle montre déjà en 1958 une vision très moderne de la défense aérienne. À cette période, la menace soviétique retient toute l'attention. C'est pour cela qu'une structure solide de défense aérienne existe et que l'Otan possède des centres de d'opérations et de nombreux radars. La France partage cette détection avec ses alliés. C'est la guerre froide, tout le monde regarde au cap 090 (l'Est) en attendant " la horde ". Puis, le bloc soviétique s'écroule en 1989. À partir de ce moment, la défense aérienne n'a plus d'adversaire clairement désigné dans l'espace aérien national. Dans les opérations extérieures, cette mission reste encore déterminante, la première guerre du Golfe et les opérations aériennes dans les Balkans l'ont montré.

" La date fatidique du 11 septembre 2001, relate le général de corps aérien Jean-Patrick Gaviard, commandant le CDAOA, change les données de la défense aérienne. Le monde entier découvre qu'un aéronef civil, entre des mains terroristes, peut être utilisé en tant qu'arme. "

Le secrétariat général pour la Défense nationale, situé au niveau interministériel, prend en compte le problème et cherche une réponse avec la participation active de l'ensemble des ministères. Des zones d'interdiction temporaires (ZIT) sont ainsi définies, la première d'entre elles est positionnée à La Hague, un objectif potentiel. Le survol de ces zones est interdit dans un cylindre de cinq kilomètres de rayon et de 1 000 mètres d'altitude, et les aéronefs évoluant à proximité sont étroitement surveillés. Actuellement, les ZIT activées sont au nombre de 37 et de nouvelles pourront être créées en fonction des besoins. " Nous avons mis en place un certain nombre de moyens pour répondre à cette nouvelle menace terroriste, explique le général Gaviard. Notamment, en augmentant le nombre d'avions de chasse en alerte, en positionnant des hélicoptères pour traiter les aéronefs lents et en améliorant nos capacités de détection radar. "



Avion-radar E3F ou Awacs - (Sirpa air)

La défense aérienne moderne repose sur trois principes fondamentaux : l'anticipation, la flexibilité et le renseignement. Pour prendre en compte une menace constituée d'aéronefs pouvant parcourir 18 kilomètres en un minute, il faut la détecter au plus loin, parfois au-delà de ses frontières. Pour anticiper et assurer une détection optimale, la France est divisée en cinq zones sous la responsabilité des centres de détection et de contrôle de Lyon, de Drachenbronn, de Tours, de Mont-de-Marsan et de Nice. Ces centres reçoivent les informations de tous les radars du maillage français. Sur l'ensemble de la détection obtenue (plus de 10 000 aéronefs survolent le territoire français chaque jour), ne sont suivis particulièrement que les plots identifiés comme douteux, suspects ou hostiles. Le centre de conduite des opérations aériennes (CCOA), pilier central du CDAOA, est le point de fusionnement de toutes ces informations. " Nous pouvons visualiser une détection dans un carré de 5 000 km de côté, assure le colonel Hervé Vourc'h, commandant le CCOA. Ce carré peut être déplacé pour obtenir la situation dans une zone particulière. " Dans le poste de commandement enterré du CCOA, le général Gaviard, haute autorité de défense aérienne (HADA), prend les décisions de sa compétence et rend compte au gouvernement. Afin d'assurer la continuité de la mission 365 jours par an et 24 heures sur 24, ce dernier délègue sa fonction à huit officiers du grade de colonel ou de général à tour de rôle. Face à une menace qui prend de l'ampleur, il donne les ordres. Des hélicoptères et des avions de chasse sont mis en place pour assurer la police du ciel et effectuer les mesures actives de sûreté aérienne. Le cas échéant, la HADA peut également mettre à contribution des avions de combat en mission d'entraînement dans une zone proche de l'aéronef à contrôler.


Radar Arès de la base aérienne " commandant de Laubier" de Drachenbronn - (Sirpa air)

" Cela va bien au-delà des douze avions que l'on met en alerte, explique le général Gaviard, car si des pilotes de combat s'entraînent dans la région de Limoges et qu'un avion " douteux " passe dans la zone, on arrête l'entraînement et le CCOA demande au pilote d'effectuer une mesure active de sûreté aérienne. "

Certains pays et certaines compagnies aériennes font l'objet d'une étroite surveillance. C'est le résultat de l'analyse du Renseignement. Cette recherche d'information est un point clé dans le processus de sûreté aérienne. Avec près de 10 000 vols par jour, il est impossible d'affecter un appareil d'alerte à chaque avion. Tous les plots radars ne peuvent pas être contrôlés. Il faut donc choisir certains critères, et filtrer à partir d'indices divers (suivent-ils leur plan de vol, de quel pays proviennent-ils, quelle est leur compagnie aérienne ?).



Fennec lors de l'opération Bubo à Cayenne - (Sirpa air)

" Si j'ai de bons renseignements m'informant que telle compagnie n'est pas fiable ou que tel pays comporte un risque, déclare le général Gaviard, le CCOA utilise une classification spéciale pour permettre une surveillance accrue de l'aéronef. Si l'on sait qu'au départ de l'avion, il y a eu des lacunes dans la sécurité aéroportuaire, il nous faut alors redoubler de vigilance et observer tout particulièrement ces avions. "

Depuis la fin de l'année 2003, le CDAOA participe au comité interministériel du Renseignement (CIR). Toutes les instances du Renseignement y sont représentées. Cela permet d'avoir une connaissance plus approfondie en matière de sûreté aérienne. Le personnel de la cellule Renseignement (A2) du CDAOA se rend au CIR et relève les informations touchant la sûreté aérienne.

Le 22 décembre 2003, aux alentours de 23 h 00, le téléphone sonne entre de hauts responsables français et américain. L'information de la forte probabilité d'une menace d'action terroriste pesant sur des avions civils en provenance des États-Unis et au départ de la France pour ce pays est clairement annoncée. À partir de ce moment, la réaction du CDAOA ne se fait pas attendre. Elle se traduit par une rapide montée en puissance du dispositif de sûreté aérienne. Ouverture d'un terrain d'arraisonnement, renforcement des six PO par trois avions supplémentaires, mise en alerte d'un avion radar E3F et d'un C 135 FR ravitailleur... Tout ce dispositif est resté en place jusqu'au 5 janvier ! " Ce n'est qu'un repositionnement, une montée en température, rappelle le commandant du CDAOA. Notre flexibilité et notre réactivité nous permettent de faire face à ces situations ponctuelles ! "

Les moyens mis en œuvre, la flexibilité, l'anticipation et la capacité d'obtenir des informations sont pour le CDAOA autant de moyens de dissuasion contre d'éventuels terroristes.

Qui dit CDAOA dit aussi opérations aériennes. Dans le cadre de ces opérations aériennes, depuis le 1er janvier 2003, un état-major opérationnel, l'EMO air, a été créé. C'est le deuxième pilier du CDAOA. Il est structuré en neuf cellules de A1 à A9 (voir tableau) au standard Otan. Grâce à cette structure, en miroir avec le centre de planification et de conduite de l'état-major des armées, le CPCO, le travail gagne en efficacité. Le général d'armée Henri Bentégeat, chef d'état-major des armées, a en charge la globalité des opérations. Ainsi, dès qu'il s'agit de planifier, la cellule A5 de l'EMO travaille en relation avec la cellule J5 du CPCO.

Le troisième pilier du CDAOA est le centre d'analyse et de simulation pour la préparation des opérations aériennes (CASPOA). Cette entité est l'école de formation des personnels armant les centres de commandement et de conduite (C2). Ces C2 sont les chefs d'orchestre d'une campagne aérienne. Ils battent la mesure en planifiant et en conduisant les moyens aériens. Par exemple, pour un type d'opération donné, il faut un nombre déterminé de Mirage 2000, un C 135 ravitailleur et un Awacs. Pour l'été 2005, dans le cadre du contrat qui a été passé entre le général Bentégeat et le chef de l'Otan, la France devra être en mesure de mettre en place un C2 capable de planifier et de conduire 250 sorties aériennes par jour. En cas d'activation, cette structure C2 serait armée par des officiers français, et des officiers provenant d'autres pays de l'Otan. Le CASPOA est chargé de leur formation (chaque année, 500 cours sont dispensés dont 100 pour des étrangers). C'est une école sur laquelle on peut également s'appuyer lorsque qu'un JFAC (Joint Forces Air Component/composante aérienne interarmées) est déployé. Le JFAC de niveau 1 (80 sorties par jour) peut être soutenu par le CASPOA lorsqu'il est projeté.

Sources : Sirpa air (12/01/2005)
http://www.defense.gouv.fr

Back to top

 



Défense belge: Projet de valorisation du stock d’avions F16

Afin de valoriser les anciens F16 stockés à Weelde, le Département de la Défense a décidé de procéder à leur démantèlement au dépôt de Rocourt ainsi qu’à la vente des pièces de rechange ainsi récupérées.

Suite aux différentes réductions ayant affecté la flotte belge de F16, une trentaine de ces appareils ont été stockés à Weelde depuis le milieu des années ‘90. Au cours des années, de nombreuses tentatives ont été entreprises afin de vendre ces avions, sans succès. En effet, une vente de ce type est strictement réglementée et ces appareils F16, au contraire des appareils modernisés actifs dans la flotte F16 belge, ne satisfont plus aux exigences opérationnelles d’aujourd’hui.


Photo collection Skycontrol

Le projet est un exemple de collaboration entre les différentes composantes au sein de la nouvelle structure de la Défense. Outre le dépôt de Rocourt, le Centre d’Attrition de Zutendaal et de Weelde, le dépôt de Westakkers, les unités F16 de Florennes et de Kleine Brogel, le Commandement opérationnel de la Composante aérienne ainsi que de nombreuses autres unités de la Défense ont joué un rôle important dans cette entreprise complexe. L’encadrement en est assuré par les services de la Direction Générale Material Resources (DG MR) à Evere.

A Weelde les avions sont préparés à leur transport vers Rocourt. Cela implique notamment le retrait des ailes et des empennages. Ensuite les avions seront amenés au dépôt de Rocourt par des spécialistes du Centre d’Attrition de Zutendaal, avec des semi-remorques en colonne. Un premier transport (limité) a déjà eu lieu en novembre 2004.

Un deuxième transport important (de douze avions) de Weelde à Rocourt est planifié pour la semaine du 10 janvier 2005. Un dernier transport (de treize avions) sera organisé dans la seconde moitié de février 2005.

Au dépôt de Rocourt, toutes les sous-parties des avions sont soigneusement retirées, enregistrées et conditionnées. Les travaux sont exécutés par des spécialistes de Rocourt, assistés par une équipe limitée de techniciens F16.

Pour plus de renseignements:
Service de Presse de la Défense
Quartier Reine Elisabeth
Tf : 02/701.39.50
E-mail : [email protected]

Back to top

 


Althea : premier vol opérationnel d’un A-109

Le 18 janvier, un hélicoptère A-109 belge a effectué le premier vol opérationnel du détachement belge déployé à Tuzla Eagle Base en Bosnie. Il s’agissait d’un vol de liaison entre Tuzla et Bania Luka au profit du quartier général de la ‘Task Force North’.

Ces derniers jours, de nombreux vols de reconnaissance, tant de jour que de nuit, ont pu être effectués grâce aux conditions météorologiques plus favorables. Ce qui a permis au détachement belge d'être déclaré ‘Full Operational Capability’ (FOC) de jour.

Pour obtenir la FOC totale, il reste à reconnaître, en vol de nuit, quelques terrains d’atterrissage situés dans sa zone d’action. "Ce qui ne saurait tarder si les bonnes conditions météorologiques se maintiennent", a déclaré le commandant aviateur Michel Gelders, le commandant du détachement.


Photo fournie et copyright Défense belge

Pour plus de renseignements:
Service de Presse de la Défense
Quartier Reine Elisabeth
Tf : 02/701.39.50
E-mail : [email protected]

Back to top

 


Armée de l'Air française : Article : "Kourou sous haute protection"

Quel plus beau cadeau ! À sept jours de Noël, la mise sur orbite du satellite d'observation militaire Hélios II-A est une réussite. À l'instar du 60e anniversaire du Débarquement et du sommet de chefs d'État (G8) à Évian, cet évènement a fait l'objet de toutes les attentions de l'armée de l'air.

Depuis 25 ans, la Guyane rime avec Ariane". En bordure de route, un panneau publicitaire accueille les visiteurs venus assister, en direct, au ballet spatial à Kourou. Et c'est de la Guyane, terre d'amazone et d'espace, que le satellite d'observation militaire Hélios II-A a été lancé par la fusée Ariane-5, ce samedi 18 décembre 2004.

Il est 13 heures 26 minutes et 24 secondes précises (heure locale) quand une gigantesque flamme jaune s'élève dans le ciel, suivie par un grondement de tonnerre qui fait trembler les murs du centre de contrôle militaire (CCM), à 5 km du pas de tir. La fusée Ariane-5 vient d'emporter, à son bord, le satellite d'observation militaire Hélios II-A ainsi que six satellites auxiliaires.


Arrivé en métropole, l'avion radar E3F attérit sur la piste militaire après onze heures de vol (Sirpa Air)

Au même instant, à 70 km de Kourou, sur l'enceinte de la base aérienne 367 Cayenne Rochambeau, le personnel militaire et civil est sur le " qui-vive ". En effet, pour faire face au risque d'attaque terroriste, ce lancement fait l'objet d'attentions très particulières : l'armée de l'air a, pour l'occasion, mis en place un dispositif complexe de sûreté aérienne, au-dessus du département français guyanais. Depuis l'aube, un avion radar E3F sillonne et surveille le ciel guyanais. "C'est le vol le plus long. Aujourd'hui, nous couvrons l'événement pendant dix heures. Notre but est de veiller l'espace aérien et d'améliorer la détection radar sur la zone de Kourou, confie le commandant Broch, chef du détachement E3F. Quelle que soit l'orbite où nous travaillons, l'avion E3F couvre l'ensemble du territoire guyanais et au-delà de ses frontières." Pendant ce temps, sur la piste militaire de l'aéroport Rochambeau, trois Mirage 2000C tiennent une alerte. Prêts à décoller en moins de sept minutes de jour et quinze minutes de nuit, ils sont armés de canons de 30 mm, de missiles Air-Air infrarouge Magic et de missiles à guidage électromagnétique Super 530. Pour parer à tout acte de malveillance venu du ciel, " nous déclenchons diverses mesures qui peuvent aller de la simple mesure de reconnaissance à l'interrogation visuelle ou radio. Nous pouvons également contraindre l'avion à changer d'itinéraire, explique le capitaine Ducorneau, chef du détachement Mirage 2000C. S'il n'obtempère pas aux injonctions du pilote, la mesure de tir de sommation ou de destruction peut être déclenchée." Près du pas de tir, trois hélicoptères Fennec armés de canons de 20mm, embarquant des tireurs d'élite, se tiennent prêts à repousser les indésirables en moins de sept minutes. "Les hélicoptères interviennent sur des aéronefs lents, précise le lieutenant-colonel Vinet, commandant de l'escadron d'hélicoptères outre-mer 68. Le Fennec permet, en outre, d'intercepter des avions volant à basse altitude. Pour le reste, un dispositif d'avions de chasse est déployé."


Pas de tir de la fusée, deux Fennec sont prêts à effectuer des interventions sur des aéronefs lents.
A cette occasion, ils sont armés d'un canon et embarquent un tireur d'élite. (Sirpa Air)


Parallèlement, un Puma assure la protection au sol du CSG et travaille en coopération avec l'armée de terre. Stationné au sein du 3e régiment étranger d'infanterie (REI) à Kourou, il a pour mission de déployer des légionnaires armés en cas d'infiltration de la zone protégée. Enfin, ce dispositif est complété par les missiles sol-air "Mistral" et des canons de 20 mm du 3e REI. Tous ces moyens sont coordonnés et contrôlés à partir du centre de contrôle radar de Kourou où sont installés les radars Centaure, Aladin et NC1. En coulisse, sous un climat chaud et très humide, des hommes s'affairent autour des aéronefs pour leur remise en œuvre sur le parking ; d'autres sont en alerte en cas d'éjection.

"Comme en métropole, la mission qui incombe aux forces armées en Guyane (les Faég) est de faire respecter la souveraineté nationale dans l'espace aérien guyanais, en toutes circonstances et, plus particulièrement, lors des lancements de la fusée Ariane " rappelle le colonel Schaeffer, commandant des forces aériennes en Guyane et de la base aérienne 367. Période particulièrement sensible. Ainsi, l'ensemble du dispositif déployé forme une bulle de protection au-dessus du centre spatial guyanais à Kourou. L'objectif est de détecter et d'identifier tout déplacement aérien dans un rayon de 400 km. Tout ce qui s'approche à moins de 100 km du centre spatial est systématiquement intercepté. En raison de la nouvelle capacité d'intervention de nuit des hélicoptères de l'EHOM, cette opération a été baptisée bubo, du nom du plus grand rapace nocturne de la forêt amazonienne. Grâce à l'acquisition d'une caméra thermique appelé CLHIO (caméra légère héliportée à infrarouge d'observation) et des jumelles à vision nocturne, la protection aérienne du site est maintenue de jour comme de nuit.


Les trois mirage 2000C sont prêts à intercepter les avions indésirables en moins de sept minutes (Sirpa Air)

Sources : Sirpa air (12/01/2005)
http://www.defense.gouv.fr

Back to top

 


L'Armée de l'Air française : Article : Intervention de l'armée de l'air en Asie

18 janvier 2005 :
Un C160 Transall de l'escadron de transport " Poitou " a décollé de la base aérienne " commandant Paoli " d'Orléans à destination de Medan. L'avion de transport a pour mission de convoyer du matériel réservé au groupement de transport opérationnel qui doit être établi sur place. Parmi l'équipage, une convoyeuse et un mécanicien piste participent à l'opération.

19 janvier 2005 :
L’un des C160 Transall de l’escadron de transport « Poitou » a effectué le 19 janvier un acheminement sur Banda Aceh dans le cadre de l’aide humanitaire. Il s’est rendu ensuite sur Sabang pour un soutien logistique au profit du Service des essences des armées (SEA).

Deux officiers supérieurs de l’armée de l’air sont partis également en renfort le 19 janvier ; l’un a été embarqué sur la Jeanne d’Arc en tant que conseiller air, l’autre, en tant que chef de détachement de liaison à Medan.


C160 Transall de l'escadron de transport 3/61 "Poitou" (Sirpa Air)

A l’heure actuelle, les missions en Asie représentent un engagement de 41 personnes de l’armée de l’air. Les deux C160 Transall du « Poitou » ont effectué six missions au profit du détachement de l’aviation de légère de l’armée de terre (DETALAT). Le C160 Transall des Forces françaises positionnées à Djibouti (FFDJ) comptabilise 16 heures de vol sur site et 40 tonnes de fret transportées. Le Fennec des FFDJ a effectué, quant à lui, 32 rotations et 46 heures de vol au profit du transport d’équipes médicalisées de toutes nationalités.

Sources : Sirpa air
http://www.defense.gouv.fr

Back to top